II Emploi, statuts ( femmes célèbres )



  1. L’exemple du Lebensborn : Emploi des femmes.




    Sous le troisième Reich pour avoir un plus grand nombre d'enfant les femmes étaient incité à devenir mère au foyer, on appelait ça le Lebensborn. Lebensborn Eingetragener Verein, en français («  Associations enregistrée Lebensborn ») était une association de l’Allemagne nationale-socialiste.



    1. Définition



    Lebensborn: Le terme « Lebensborn » est un néologisme formé à partir de « Leben » (« vie ») et « Born » (« fontaine »), c’est donc par « Fontaine de Vie » que le journaliste, cinéaste puis écrivain Marc Hillel l’a traduit.

    C’est sous une politique de la promotion des naissances que le Lebensborn voit le jour, à l'initiative d’Heinrich Himmler le 12 décembre 1935. Au début ce n'était seulement qu’un foyer puis des crèches, mais les SS transformèrent le lieu en un endroit où les femmes considéré comme étant aryenne pouvaient avoir des enfants avec les SS. C’est donc avec l’idée d’un développement de la race Aryenne que les SS ouvrent le Lebensborn puis également pour constituer la future élite. Sous la direction de Sollman un SS, le centre comportait à ses débuts 30 lits pour les mamans et 55 pour les enfants à naître, en 1940 leur nombre est doublé.




    1.2)         Le rôle de Lebensborn


    On ne choisissait pas au hasard ces femmes, elles devaient avoir une certaines pureté car la « pureté de la race aryenne » répondait à des critères d’une haute exigence. Il y avait plusieurs niveaux de pureté, le plus élevé était celui des pays nordique. Mais les niveaux de pureté cultivaient un attachement à la patrie, au Führer puis au pays.


    En Allemagne avant la seconde guerre mondiale une dizaine d’établissement avaient été créés, 8000 enfants y sont nés. Les nazies ouvrirent également des centres (plus exactement 10)  en Norvège où 9 à 12000 enfants sont nés. Il y avait également des centres en Autriche (2), en Pologne au Pays-Bas, en France, en Belgique puis au Luxembourg un centre fut ouvert.

    Pour élargir son nombre de future élite les nazis enlevèrent des enfants de pays annexé tel que la Pologne par exemple. On recense 2 millions d’enfant enlevés en Pologne, pour une germanisation dont l’organisation du Lebensborn se chargeait. Les nazis arrachèrent également des enfants en Norvège et en Tchécoslovaquie dans le même but, puis des orphelins de couple mixtes furent également germanisés. En tout, on compte plus de 200 000 enfants emmenés en Allemagne puis confiés à des familles.


    1.3)         La maternité des Ardennes


    La maternité des Ardennes était situé Wégimont (commune de Ayeneux, province de liège), dans beaucoup de cas les Lebensborn servaient à l’éducation des enfants qu’avait eu les soldats allemands avec des femmes de pays occupées. La maternité des Ardennes voit le jour en novembre 1942. Des femmes belges y était accueilli, également des Néerlandaise puis des Française du Nord toutes convaincue par des thèses nazies. La direction étaient assuré par des soldats nazis de Belgique puis des SS qui y stationnés. Mais ce centre ne fonctionna jamais très bien, car le personnel belge y montra beaucoup de mauvaise volonté, il dû donc fermer le 1er Septembre 1944.


    2)        Les Femmes célèbres

    2.1) Gertrud Scholtz-Klink

    Gertrud Scholtz-Klink est née le 9 février 1902 à Adelsheim (Länder : Bade), c’était une femme politique allemande. Elle fait partie du Parti national-socialiste des travailleurs allemands et président du NS-Frauenschaft (Ligue nationale des femmes nationales-socialistes) en 1934 jusqu’à la chute du Troisième Reich c’est-à-dire en 1945. Appelé Reichsfrauendführerin, elle est la femme la plus haut placé dans la branche féminine du parti nazi mais son influence sur la politique du régime reste très limitée.


    En 1936 Gertrud Sholtz-Klink est nommé à la direction du bureau féminin du front allemand du travail, elle devra persuader les femmes de travailler pour le bon fonctionnement du parti national-socialiste. Elle déclarera d’ailleurs : « Les femmes éduquées par la ligue féminine et mises à la disposition de la Wehrmacht ne doivent pas seulement dactylographier et travailler, mais aussi être des soldats du Führer ». Pourtant durant la seconde guerre mondiale elle s’opposera à la mobilisation des femmes (décret de janvier 1943) et affirmera avoir dissuadé les autorités à pousser les femmes à prendre l’uniforme.
    « En 1944, on ordonna à mes femmes de mettre l’uniforme et de se porter volontaires pour le service militaire. Je leur ai dit que mes fils étaient déjà sur le front et que je n’avais pas l’intention d’y envoyer mes filles. Mes femmes n’ont pas mis l’uniforme .Mais d’autres femmes l’ont mis. Cela ne me regardait pas
      2.2) Johanna Haarer

    Johanna Haarer est née le 3 Octobre à Tetschen puis est morte  en Avril 1988 à Munich. C’était une écrivaine Autrichienne qui participait la diffusion l’idéologie du Parti nationale socialiste.



    3)          Le Statut des femmes

    Durant le régime nazie en Allemagne malgrès ce qu’on peut penser les femmes n’étaient réduite à obeir au 3K (Kinder, Kirche, Küche). On inculquait aux femmes la politique puis on les éduquait. Les femmes étaient également des outils de propagande pour Hitler. Johanne Haare écrivaine de l’époque a écrit des livres d’éducation que l’on donnait au futurs mères. Dans un de ces livres „ Mère, parlez-lui d’Aldoph Hitler“ Johanna H. incite les femmes à propager les idées d’Hitler dans la tête de leurs enfants.

    « Vous devez encore tirer, vous, enfants, une leçon de la longue histoire que je vous ai racontée : vous, Fritz et Hermann, devez d’abord devenir des jeunes gens pleinement allemands, qui occupent leur place dans la Jeunesse hitlérienne, et plus tard des hommes allemands capables et courageux, afin que vous aussi soyez dignes d’avoir Adolf Hitler pour guide. Toi, Gertrud, tu dois être une vraie jeune fille allemande, une authentique jeune fille BDM (branche féminine de la hitlerjugend) , et plus tard une vraie femme et mère allemande, afin que toi aussi tu puisses à chaque instant regarder
    le Führer dans les yeux. »
     

    De plus les filles sont incité à ne pas poursuivre leur étude après leur Abitur, elles doivent être motivé pour rejoindre le service de travail féminin (Frauenarbeitsdienst), dès le plus jeunes les filles sont formés. A partir de 15 ans les jeunes femmes rejoignaient le front du travail dirigé par Gertrud Scholtz-Klink. Un autre livre de Johanna H. témoigne de l’éducation des filles :
    « La Jungmädel doit connaître la date et le lieu de naissance du Führer, et pouvoir raconter sa vie. Elle est capable de raconter l’histoire du mouvement et la lutte des SA et des Jeunesses hitlériennes. Elle connaît les collaborateurs vivants du Führer. »

    Après la nuit de cristal, le rang des SS grossi de femme environ 10% notamment dans le camp de concentration d’Auschwitz.